31 janvier 2009
27 janvier 2009
Bonjour,
D'abord merci pour les commentaires et les nouvelles du pays, des gros bisous aux mahdi et copains graulhétois.
Nous sommes à Ségou mais comme je suis en retard(!), je vous raconte notre semaine à Bamako: ballades en vélo le long du Niger: en alternance: cases des pêcheurs bozos, potagers, cabanes où ils frappent le bazin avec des grosses masees en bois pour rendre le tissu plus brillant, la route est dangereuse: les minibus déglingués, myriade de motos chinoises "power k" toutes neuves (on dirait des jouets) et les pistes semées d'embûches: trous, cailloux, mares d'eau de lessive croupie, animaux... Beaucoup de poussière mais aussi des scènes bucoliques avec les pirogues sur le Niger, les papayers, les cris des oiseaux...
Nous avons fait un spectacle dans une école maternelle et avons rempli notre agenda de stages et spectacles pour notre prochain passage. Nous avons décidé de continuer notre route pour être plus au calme et que Rosalie repose son oeil hors pollution. Sur la route de Ségou, pleins de baobabs, on y vend, au bord du goudron, ses fruits, des pains de singes en morceaux, entiers ou en poudre, on suce la chair, c'est sucré-acidulé autour des nombreuses graines, ça fond dans la bouche et surtout c'est bon pour les ventres des toubabs!
Demain, ballade en Pirogue sur le majestueux fleuve Niger ("Djoliba" en bambara) et entraînements à l'ombre des manguiers. C'est pas pour vous faire bisquer, on a eu aussi nos enquiquinements et momoents chiants...
Bises, pouvu qu'il reste des arbres en France (à tout hasard, je ramène toutes les graines de baobab sucées)
D'abord merci pour les commentaires et les nouvelles du pays, des gros bisous aux mahdi et copains graulhétois.
Nous sommes à Ségou mais comme je suis en retard(!), je vous raconte notre semaine à Bamako: ballades en vélo le long du Niger: en alternance: cases des pêcheurs bozos, potagers, cabanes où ils frappent le bazin avec des grosses masees en bois pour rendre le tissu plus brillant, la route est dangereuse: les minibus déglingués, myriade de motos chinoises "power k" toutes neuves (on dirait des jouets) et les pistes semées d'embûches: trous, cailloux, mares d'eau de lessive croupie, animaux... Beaucoup de poussière mais aussi des scènes bucoliques avec les pirogues sur le Niger, les papayers, les cris des oiseaux...
Nous avons fait un spectacle dans une école maternelle et avons rempli notre agenda de stages et spectacles pour notre prochain passage. Nous avons décidé de continuer notre route pour être plus au calme et que Rosalie repose son oeil hors pollution. Sur la route de Ségou, pleins de baobabs, on y vend, au bord du goudron, ses fruits, des pains de singes en morceaux, entiers ou en poudre, on suce la chair, c'est sucré-acidulé autour des nombreuses graines, ça fond dans la bouche et surtout c'est bon pour les ventres des toubabs!
Demain, ballade en Pirogue sur le majestueux fleuve Niger ("Djoliba" en bambara) et entraînements à l'ombre des manguiers. C'est pas pour vous faire bisquer, on a eu aussi nos enquiquinements et momoents chiants...
Bises, pouvu qu'il reste des arbres en France (à tout hasard, je ramène toutes les graines de baobab sucées)
24 janvier 2009
20 janvier 2009
Pour répondre à Joëlle, je n'ai pas de photos de ces satanés krans krans, d'ailleurs on commence à les oublier... mais il faut le sentir, à voir c'est pas pareil, j'espere (...) qu'on en ramènera dans nos bagages!
Encore qq photos de Mauritanie:parce que je n'ose pas photographier ou que les enfants m'accaparent _si, si le mot est juste_, il manque les images des magnifiques Melhaffats (saris colorés) des femmes et les Drââ (tenues masculines, blanches ou bleues) flottant dans le vent mais vous avez un aperçu des paysages et scènes de la rue et d'une végétation moins aride (des centaines de troupeaux) que l'on pourrait croire.
Allez, au revoir la Mauritanie et Bonjour le Mali, Bonne arrivée!
Ici, on nous a dit que Rosalie avit le Marassou et la médecine des blancs n'y pouvait rien, euh, on va quand même consulter au Centre médico social français, on n'est pas encore vraiment intégrés!
Sinon, tout le monde parle d'une demande de la France (rejetée par le gouvernement malien mais pas par d'autres pays africains qui ont trop peur des retombées économiques), d'enchaîner les expulsés dans les avions de retour, on a du mal à l'intégrer ça aussi, c'est vraiment affligeant d'apprendre des conneries pareilles.
Encore qq photos de Mauritanie:parce que je n'ose pas photographier ou que les enfants m'accaparent _si, si le mot est juste_, il manque les images des magnifiques Melhaffats (saris colorés) des femmes et les Drââ (tenues masculines, blanches ou bleues) flottant dans le vent mais vous avez un aperçu des paysages et scènes de la rue et d'une végétation moins aride (des centaines de troupeaux) que l'on pourrait croire.
Allez, au revoir la Mauritanie et Bonjour le Mali, Bonne arrivée!
Ici, on nous a dit que Rosalie avit le Marassou et la médecine des blancs n'y pouvait rien, euh, on va quand même consulter au Centre médico social français, on n'est pas encore vraiment intégrés!
Sinon, tout le monde parle d'une demande de la France (rejetée par le gouvernement malien mais pas par d'autres pays africains qui ont trop peur des retombées économiques), d'enchaîner les expulsés dans les avions de retour, on a du mal à l'intégrer ça aussi, c'est vraiment affligeant d'apprendre des conneries pareilles.
En pause àBamako, j'ai la possibilité de vous transmettre des images de notre semaine passée sur la route de l'Espoir, les campements et ballades dans les rochers dans le Taggant, je vous laisse imaginer les levers et couchers de soleil, notre rencontre avec ce petit chevreau tout juste né que l'on a ramené à une famille de nomades dont le campement n'était pas loin (maintenant, nous savons qu'un bébé chèvre ne boit pas de lait de vache au biberon), les magnifiques scarabées, les petites marmottes (désolée je n'ai pas de guide de la faune mauritannienne) dans les rochers aux formes extravagantes.
Seul hic: un vent froid (!) et sableux qui a méchamment fourré un grain de sable dans l'oeil de Rosalie qu'on a du emmener chez le médecin à Bamako; ça va mieux, mais elle a encore mal, la pauvre...
Sinon, ça va: ballades dans l'énorme capitale et au bord du Niger, remise au propre, toujours dans notre hôtel tenu par un graulhétois pure souche expatrié au Mali!
Bises, Muriel
Meilleure santé comme on dit iciet à bientôt
15 janvier 2009
Nous voilà sur la route de l'Espoir, à Kiffa.
Nous sommes restés qq jours à Nouakchott: se curer les dents avec les petits batonnets pour avoir des belles dents, marchander khaimas, bijoux, tissus...
Au port artisanal, on était telement occupés à regarder les pirogues de pêcheurs, le transport des poissons avec les charettes à ânes jusque sur la plage, qu'on a perdu (volé?) le sac avec les chaussures des enfants. Du coup tout le monde en tongs (ça tombe bien il comence à faire chaud) et on est revenus avec un gros sac de soles qu'on s'est cuisinées le soir à l'auberge.
Maintenant, bivouacs avec notre nouvelle khaima, sans les muezzins, coqs et klaxons mais avec troupeaux de vaches, dromadaires, petits zoziaux et levers de soleils sur les roches ocres et dunes blanches et oranges, c'est merveilleux (dit Basile).
Petit bémol, les krans krans, ces horribles petits piquants démoniaques qui s'accrochent aux semelles des tongs.
Grosses et chaudes bises
Nous sommes restés qq jours à Nouakchott: se curer les dents avec les petits batonnets pour avoir des belles dents, marchander khaimas, bijoux, tissus...
Au port artisanal, on était telement occupés à regarder les pirogues de pêcheurs, le transport des poissons avec les charettes à ânes jusque sur la plage, qu'on a perdu (volé?) le sac avec les chaussures des enfants. Du coup tout le monde en tongs (ça tombe bien il comence à faire chaud) et on est revenus avec un gros sac de soles qu'on s'est cuisinées le soir à l'auberge.
Maintenant, bivouacs avec notre nouvelle khaima, sans les muezzins, coqs et klaxons mais avec troupeaux de vaches, dromadaires, petits zoziaux et levers de soleils sur les roches ocres et dunes blanches et oranges, c'est merveilleux (dit Basile).
Petit bémol, les krans krans, ces horribles petits piquants démoniaques qui s'accrochent aux semelles des tongs.
Grosses et chaudes bises
10 janvier 2009
Depuis hier soir à Nouakchott.
Bien que nous soyons arrivés pratiquement pendant une émeute ( soutien à la Palestine, manifestants réprimés par la Police), nous sommes bien contents de faire une pause à l'auberge Ménata. Les campements bords de mer et désert se sont succédés, dommage que mon appareil se soit enrayé sur la baie de Dakhla, vous auriez vu des flamants roses blancs, un énorme "hiet": gros coquillage habité par un mollusque de 5 kgs, des levers de soleil surle sable ocre -et aussi sur une trentaine de camping- cars-, les crabes violonistes à marée basse...
Soleil radieux mais nuits fraiches au clair de lune (c'est pour vous consoler, j'espere que vous aurez eu le temps de décongeler, quand on sera revenus!). Nous avons passé le Tropique du Cancer, Rosalie à appris à dire bonjour avec le sourire aux policiers, gendarmes, douaniers, militaires qui jalonnent la route mais ça n'a pas empêché que Yoll ait une amende pour défaut de port de ceinture, il parait qu'il en est coutumier(!)
A Tarfaya, on s'est fait inviter par Salama, pêcheur, et Malika, à manger un très bon couscous de chameau, les gamins étaient ravis de jouer avec d'autres enfants ... et de regarder la télé (Al Jazira en boucle comme partout au Maroc, Dysney channel, et un peu TV5) dans le petit salon, de boire du thé à la menthe à gogo.
A Lââyoune, on a tous été au hammam (chacun de son côté bien sur), c'était trop bon de se laver à l'eau chaude, la première fois depuis 10 jours! Je suis restée scotchée devant les femmes sarahouies, énormes, qui se frottaient à s'arracher a peau!
Premiers krans krans (sérieux piquants qui vous fait faire des bonds); premiers moustiques, premières chaleurs sérieuses aussi, premiers ensablements et premières nuits dans les khaïmas, ça y'est, on est en Mauritanie! Et toujours frais!
Grosses bises, salut Mumu et Didier, Ghislaine, Gillou, les commentairenautes sympas!
Encore Bonne année et on pense à vous tous!
Bien que nous soyons arrivés pratiquement pendant une émeute ( soutien à la Palestine, manifestants réprimés par la Police), nous sommes bien contents de faire une pause à l'auberge Ménata. Les campements bords de mer et désert se sont succédés, dommage que mon appareil se soit enrayé sur la baie de Dakhla, vous auriez vu des flamants roses blancs, un énorme "hiet": gros coquillage habité par un mollusque de 5 kgs, des levers de soleil surle sable ocre -et aussi sur une trentaine de camping- cars-, les crabes violonistes à marée basse...
Soleil radieux mais nuits fraiches au clair de lune (c'est pour vous consoler, j'espere que vous aurez eu le temps de décongeler, quand on sera revenus!). Nous avons passé le Tropique du Cancer, Rosalie à appris à dire bonjour avec le sourire aux policiers, gendarmes, douaniers, militaires qui jalonnent la route mais ça n'a pas empêché que Yoll ait une amende pour défaut de port de ceinture, il parait qu'il en est coutumier(!)
A Tarfaya, on s'est fait inviter par Salama, pêcheur, et Malika, à manger un très bon couscous de chameau, les gamins étaient ravis de jouer avec d'autres enfants ... et de regarder la télé (Al Jazira en boucle comme partout au Maroc, Dysney channel, et un peu TV5) dans le petit salon, de boire du thé à la menthe à gogo.
A Lââyoune, on a tous été au hammam (chacun de son côté bien sur), c'était trop bon de se laver à l'eau chaude, la première fois depuis 10 jours! Je suis restée scotchée devant les femmes sarahouies, énormes, qui se frottaient à s'arracher a peau!
Premiers krans krans (sérieux piquants qui vous fait faire des bonds); premiers moustiques, premières chaleurs sérieuses aussi, premiers ensablements et premières nuits dans les khaïmas, ça y'est, on est en Mauritanie! Et toujours frais!
Grosses bises, salut Mumu et Didier, Ghislaine, Gillou, les commentairenautes sympas!
Encore Bonne année et on pense à vous tous!
04 janvier 2009
Bonjour,
Le ciel est limpide, cela fait 6 jours qu'on fait "les hippies" comme disent les vieux marocains, au bord de l'océan, on campe, on mange des araignées de mer, de l'Amlou (pâte d'argan au miel) sur des délicieux petits pains ronds , des oranges, des bananes locales. Nous sommes à El Ouatia (ou Tan Tan plage), au début du Sahara Occidental, ambiance détendue, les jeunes font du surf et des acrobaties sur la plage, les filles se baignent (!) Basile a 2 prétendantes Sarahouies filles d'une opulente gargotière qui sert couscous et tagine .
Bref, on n'avance pas tellement, surtout qu'on a pris des chemins de traverse pour éviter la Nationale = une journée de piste caillouteuse, on a traversé des oueds ("chéri, met le 4x4!") et rencontré des bergères berbères accortes ("chéri, on y va maintenant!"). A Mirlheft, Yoll s'est acheté des babouches jaunes dont il est très fier, il leur fait mettre une 4ème semelle chez le cordonnier.
Le ciel est limpide, cela fait 6 jours qu'on fait "les hippies" comme disent les vieux marocains, au bord de l'océan, on campe, on mange des araignées de mer, de l'Amlou (pâte d'argan au miel) sur des délicieux petits pains ronds , des oranges, des bananes locales. Nous sommes à El Ouatia (ou Tan Tan plage), au début du Sahara Occidental, ambiance détendue, les jeunes font du surf et des acrobaties sur la plage, les filles se baignent (!) Basile a 2 prétendantes Sarahouies filles d'une opulente gargotière qui sert couscous et tagine .
Bref, on n'avance pas tellement, surtout qu'on a pris des chemins de traverse pour éviter la Nationale = une journée de piste caillouteuse, on a traversé des oueds ("chéri, met le 4x4!") et rencontré des bergères berbères accortes ("chéri, on y va maintenant!"). A Mirlheft, Yoll s'est acheté des babouches jaunes dont il est très fier, il leur fait mettre une 4ème semelle chez le cordonnier.
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