Cabaret Vive le Frousse à Graulhet:
Les infirmières bulgares
Dimanche musical
13 décembre 2007
29 août 2007
Voyage
en terre tarnaise...
Et puis "A Ouagadougou, c'est où?" (oui, oui, maintenant vous savez où c'est) et ça se passe à St Amans Soult.
Enfin, les douze trapèzistes qui se sont balancées dans notre salle et au nouveau portique, sous l'oeil attentif et aiguisé de Zoé Maistre.
22 mars 2007
Le message que je n'ai pas pu écrire hier... Un autre siècle, un autre continent, un autre climat...
Nous avons fait nos adieux à nos amis, tous réunis sous la khaïma, à la ville de Ouagadougou, au Burkina Faso. Nos deux Cé25 sont partis pour d'autres aventures (certainement également aventureuses, vu les démarrages sur les chapeaux de roues, je garde d'ailleurs en souvenir un bon torticolis d'un freinage intempestif). Un peu chargés (...), nous sommes arrivés ce matin à Orly, avec un écart de température de 35 degrés! Hier soir, à un concert du griot mandingue Ablaye Cissoko avec sa cora, ce matin dans l'appartement à Boulogne chez Michel et Ghislaine, avec les sirènes de police en fond sonore urbain, retour un peu rapide dans nos contrées mais on est évidemment très contents de retrouver nos amis, parents, le chouchoutage familial et... les croissants croustillants!
De toutes façons, on a laissé là-bas une case pleine d'affaires de cirque et notre maison démontable , des projets de spectacles et cinématographiques, et des amis qui nous attendent...
Donc rendez vous dans qq mois pour un nouveau voyage et au plaisir de vous lire également...
BISOUS. A Bientôt, Muriel.
Nous avons fait nos adieux à nos amis, tous réunis sous la khaïma, à la ville de Ouagadougou, au Burkina Faso. Nos deux Cé25 sont partis pour d'autres aventures (certainement également aventureuses, vu les démarrages sur les chapeaux de roues, je garde d'ailleurs en souvenir un bon torticolis d'un freinage intempestif). Un peu chargés (...), nous sommes arrivés ce matin à Orly, avec un écart de température de 35 degrés! Hier soir, à un concert du griot mandingue Ablaye Cissoko avec sa cora, ce matin dans l'appartement à Boulogne chez Michel et Ghislaine, avec les sirènes de police en fond sonore urbain, retour un peu rapide dans nos contrées mais on est évidemment très contents de retrouver nos amis, parents, le chouchoutage familial et... les croissants croustillants!
De toutes façons, on a laissé là-bas une case pleine d'affaires de cirque et notre maison démontable , des projets de spectacles et cinématographiques, et des amis qui nous attendent...
Donc rendez vous dans qq mois pour un nouveau voyage et au plaisir de vous lire également...
BISOUS. A Bientôt, Muriel.
16 mars 2007
Bonjour à tous,
Toujours à Ouagadougou, eh oui maintenent qu'on a trouvé où c'était, on explore à fond! Toujours qq journées farniente sous les eucalyptus à l'hôtel Ok Inn (yeah), Rosalie y fait ses siestes, Basile fait ses devoirs et du public relation , il est très fort (pour le public relation hein...), nous des étirements et beaucoup de tâches domestiques , comme à la maison quoi, sauf qu'en plus il y a des mouches et la télé *!!! A part ça, toujours ballades en tacot (mais l'air est de plus en plus irrespirable à cause de la chaleur et de la pollution) et même on reçoit les amis sous la khaîma!
Hier nous avons fait un stage et un petit spectacle pour les enfants accueillis par l' association "Vie Positive" à Ouaga, qui s'occupe des familles séropositives et des enfants malades ou orphelins; c'est Issouf, le frère d'Issa qui est animateur là-bas.
Serge nous a quittés hier , en bonne santé et toujours zen.
Nous retournons à Barma pour réaliser certaines tâches rurales prévues (tressage du secco pour le toit de la case!) et pour lâcher toutes nos affaires, quelques unes seront en attente de notre retour, toutes les autres seront données (les deux camions compris: le jaune pour Issa, le bleu pour Bouba, pas de jaloux!!).
Nous rentrons le 22 mars à Paris puis vers le 28 à Graulhet, on vous embrasse.
* c'est vrai c'est vrai, et la piscine!
Toujours à Ouagadougou, eh oui maintenent qu'on a trouvé où c'était, on explore à fond! Toujours qq journées farniente sous les eucalyptus à l'hôtel Ok Inn (yeah), Rosalie y fait ses siestes, Basile fait ses devoirs et du public relation , il est très fort (pour le public relation hein...), nous des étirements et beaucoup de tâches domestiques , comme à la maison quoi, sauf qu'en plus il y a des mouches et la télé *!!! A part ça, toujours ballades en tacot (mais l'air est de plus en plus irrespirable à cause de la chaleur et de la pollution) et même on reçoit les amis sous la khaîma!
Hier nous avons fait un stage et un petit spectacle pour les enfants accueillis par l' association "Vie Positive" à Ouaga, qui s'occupe des familles séropositives et des enfants malades ou orphelins; c'est Issouf, le frère d'Issa qui est animateur là-bas.
Serge nous a quittés hier , en bonne santé et toujours zen.
Nous retournons à Barma pour réaliser certaines tâches rurales prévues (tressage du secco pour le toit de la case!) et pour lâcher toutes nos affaires, quelques unes seront en attente de notre retour, toutes les autres seront données (les deux camions compris: le jaune pour Issa, le bleu pour Bouba, pas de jaloux!!).
Nous rentrons le 22 mars à Paris puis vers le 28 à Graulhet, on vous embrasse.
* c'est vrai c'est vrai, et la piscine!
06 mars 2007
A En brousse/ En ville...
Salut,
On fait ce qu'on peut pour les photos!! La chaleur s'accentue de jour en jour, toujours un peu de vent, heurezusement. A Ouaga, on campe gratuitement sur le parking d'un hôtelluxe, pas mal...
Sinon, allers-retors dans les villages bien connus de Barma et Pitmoaga (il ya toujours des palabres en route, surtout depuis qu'on a décidé de laisser ici les deux camions, les papiers de dédouanement, les combines possibles, un vrai boulot!). Nous avons fait le spectacle à Barma, avec un super public, les enfants de l'école , on a eu en retour deux poules bien en chair, un plat de haricots sauce et... des bières!!! Demain, "A Ouagadougou c'est où?" à Pitmoaga, à l'école "filles", celle où nos amis ont leurs enfants (garçons compris).
Nous avons donné les livres de Crins aux deux écoles ci-dessus, ils étaient très contents, il parait que la séléction était bonne (ce qui n'est pas toujours le cas dans les dons, à ce qu'on a compris).
Grosses bises.
Muriel (
02 mars 2007
28 février 2007
27 février 2007
Bonjour à tous,
Nous sommes à Ouaga depuis hier après une semaine aux villages, d'abord à Barma à 25 km de Ouagadougou) , où nous avons officiellement (avec le chef du village, le directeur de l'école et les parents d'élèves) amorcé un jumelage avec l'école de Crins: nous avons donné les dessins des enfants et les livres donnés par Crins plus des fournitures que nous avions achetées à Ouaga, plus une mappemonde où sont situées Graulhet et Barma, c'était très chouette et nous faisons le spectacle samedi prochain. Puis nous sommes retournés à Pitmoaga car c'était la fête, nous avons également assisté à des funérailles traditionnelles avec masques, c'était très impressionnant! Nous avons bien dansé (surtout Gilles) avec les garçons et les filles, notamment les soeurs de notre ami Issa qui nous ont galvanisé la nuit.
Nous dormons sous la Khaima, plantée dans la cour d'un hôtel, c'est très familial (!), au village, nous dormions à 6 dans (et au dessus) le camion bleu...
Le moral est au beau fixe, nous commençons quand même à nous préoccupper du retour qui sera probablement aérien et fin mars...
Gros bisous, les Garin-Rouff-Mira
Nous sommes à Ouaga depuis hier après une semaine aux villages, d'abord à Barma à 25 km de Ouagadougou) , où nous avons officiellement (avec le chef du village, le directeur de l'école et les parents d'élèves) amorcé un jumelage avec l'école de Crins: nous avons donné les dessins des enfants et les livres donnés par Crins plus des fournitures que nous avions achetées à Ouaga, plus une mappemonde où sont situées Graulhet et Barma, c'était très chouette et nous faisons le spectacle samedi prochain. Puis nous sommes retournés à Pitmoaga car c'était la fête, nous avons également assisté à des funérailles traditionnelles avec masques, c'était très impressionnant! Nous avons bien dansé (surtout Gilles) avec les garçons et les filles, notamment les soeurs de notre ami Issa qui nous ont galvanisé la nuit.
Nous dormons sous la Khaima, plantée dans la cour d'un hôtel, c'est très familial (!), au village, nous dormions à 6 dans (et au dessus) le camion bleu...
Le moral est au beau fixe, nous commençons quand même à nous préoccupper du retour qui sera probablement aérien et fin mars...
Gros bisous, les Garin-Rouff-Mira
15 février 2007
A Ouaga, c'est là! Niebeogo!
Contents et fiers d'être arrivés! Nous nous requinquons qq jours en ville et grande lessive (ah la lessive à la main, c'est pas rien!). Nous allons bien, Rosalie a eu une petite diarrhée (c'est privé mais c'est pour les grands parents, ça les intéresse, si, si!) surtout due à une poussée phénoménale de 47 dents -erreur de frappe, c'est 4 dents en fait- et aussi un petit peu à cause de l'eau du puits de bienvenue de Kokologho... Mais nous contrôlons toujours la situation, la mécanique est bonne, le soleil est là, agréablement adouci par une petite brise de l'harmattan. Nous avons eu qq moments de pression: les gamins, les requêtes incessantes en tout et n'importe quoi mais maintenant nous sommes plus détendus, parce que nous sommes passés chez notre ami, que nous logeons dans un quartier agréable à Ouaga, que la pauvreté y est mons criante qu'à la campagne et que nous nous apprêtons à aller au village de Barma pour instaurer une sorte de jumelage avec l'école de Basile. Nous apportons un cartons de livres, des dessins et des photos de Graulhet, nous allons aussi proposer un spectacle; nous espérons ramener des dessins, des contes, des lettres et des photos des enfants de l'école de Barma.
Loin des yeux mais pas du coeur (dirait Basile à sa Louise, et à Airelle qu'on appelle de nous voeux ), Bisous à tous
A bientôt, Wanatass (Au Revoir)
Contents et fiers d'être arrivés! Nous nous requinquons qq jours en ville et grande lessive (ah la lessive à la main, c'est pas rien!). Nous allons bien, Rosalie a eu une petite diarrhée (c'est privé mais c'est pour les grands parents, ça les intéresse, si, si!) surtout due à une poussée phénoménale de 47 dents -erreur de frappe, c'est 4 dents en fait- et aussi un petit peu à cause de l'eau du puits de bienvenue de Kokologho... Mais nous contrôlons toujours la situation, la mécanique est bonne, le soleil est là, agréablement adouci par une petite brise de l'harmattan. Nous avons eu qq moments de pression: les gamins, les requêtes incessantes en tout et n'importe quoi mais maintenant nous sommes plus détendus, parce que nous sommes passés chez notre ami, que nous logeons dans un quartier agréable à Ouaga, que la pauvreté y est mons criante qu'à la campagne et que nous nous apprêtons à aller au village de Barma pour instaurer une sorte de jumelage avec l'école de Basile. Nous apportons un cartons de livres, des dessins et des photos de Graulhet, nous allons aussi proposer un spectacle; nous espérons ramener des dessins, des contes, des lettres et des photos des enfants de l'école de Barma.
Loin des yeux mais pas du coeur (dirait Basile à sa Louise, et à Airelle qu'on appelle de nous voeux ), Bisous à tous
A bientôt, Wanatass (Au Revoir)
09 février 2007
In'tilé! de Bobo Dioulasso
Merci à tous pour les commentaire de Paris, capitale de la Biométrie (c'est un mot qu'il va falloir intégrer à notre vocabulaire apparemment et pas pour notre bonheur...), de Nouakchott, capitale du camping dans les dunes oranges (et grand merci pour les photos à Marie), de Graulhet, capitale des gens sympas qui y habitent et des enfants de l'école de cirque (bravo Ewen et Ninon!) et bien sûr de Bessancourt, capitale des Rouff et affiliés.
Bon, après avoir appris qq mots de bambara, nous avons (un peu difficilement) assimilé du Dioulla pour apprendre hier que, à 10 kms d'ici ,au village animiste de Koumi que leur dialecte bobo diffère au point de ne pouvoir comprendre le dialecte bobo de Bobo Dioulasso!!Sans parler evidemment de qq ethnies minoritaires éparpillées dans le région...
Non, finalement nous allons nous concentrer sur le moré, parlé dans la région de Ouaga que nous pensons rejoindre d'ici qq jours. Hier, nous avons profité d'une ballade dans une forêt classée (les premiers grands arbres rencontrés depuis 1 mois) pour récolter du kapok échappé des fruits des grands fromagers ainsi que des boules à kiss-kiss (ou kass-kass, les musiciens connaissent), goûter aux graines de palme. Rosalie engraisse en engouffrant des cajous et cacacuettes (prémachées).
Nous nous déplaçons pas mal en vélo, comme la plupart des gens au burkina et buvons beaucoup de SOB-BRA (les amateurs de dolo industiel connaissent), faut dire que les bouteilles sont fraîches et abondantes , surtout après la traversée du désert que nous avons réalisée.
Bon mon temps est écoulé et je dois retraverser la ville avec mon petit vélo pour rejoindre les autres au campement "Casa Africa", (si, si j'invente pas) et rassembler linge, vaisselle et enfants pour un départ imminent.
Gros bisous, Muriel
Merci à tous pour les commentaire de Paris, capitale de la Biométrie (c'est un mot qu'il va falloir intégrer à notre vocabulaire apparemment et pas pour notre bonheur...), de Nouakchott, capitale du camping dans les dunes oranges (et grand merci pour les photos à Marie), de Graulhet, capitale des gens sympas qui y habitent et des enfants de l'école de cirque (bravo Ewen et Ninon!) et bien sûr de Bessancourt, capitale des Rouff et affiliés.
Bon, après avoir appris qq mots de bambara, nous avons (un peu difficilement) assimilé du Dioulla pour apprendre hier que, à 10 kms d'ici ,au village animiste de Koumi que leur dialecte bobo diffère au point de ne pouvoir comprendre le dialecte bobo de Bobo Dioulasso!!Sans parler evidemment de qq ethnies minoritaires éparpillées dans le région...
Non, finalement nous allons nous concentrer sur le moré, parlé dans la région de Ouaga que nous pensons rejoindre d'ici qq jours. Hier, nous avons profité d'une ballade dans une forêt classée (les premiers grands arbres rencontrés depuis 1 mois) pour récolter du kapok échappé des fruits des grands fromagers ainsi que des boules à kiss-kiss (ou kass-kass, les musiciens connaissent), goûter aux graines de palme. Rosalie engraisse en engouffrant des cajous et cacacuettes (prémachées).
Nous nous déplaçons pas mal en vélo, comme la plupart des gens au burkina et buvons beaucoup de SOB-BRA (les amateurs de dolo industiel connaissent), faut dire que les bouteilles sont fraîches et abondantes , surtout après la traversée du désert que nous avons réalisée.
Bon mon temps est écoulé et je dois retraverser la ville avec mon petit vélo pour rejoindre les autres au campement "Casa Africa", (si, si j'invente pas) et rassembler linge, vaisselle et enfants pour un départ imminent.
Gros bisous, Muriel
05 février 2007
Bonjour,
après une bonne ballade dans les rues de Ségou, je peux enfin vous saluer. Nous avons "duré" un peu plus que prévu dans cette superbe et tranquille et (relativement) fraîche ville où nous avons choisi de passer à l'occasion du festival sur le Niger(et ça nous détourne pas tellement pour Ouaga): on a vu des super spectacles de marionnettes, on a traversé le Niger en pirogue, et fait des chouettes ballades en vélo. On devait partir cet aprèm mais le pot d'échappement du camion bleu s'est décroché! Alors on a regagné l'ombre de notre flamboyant qui nous accueille depuis qq jours. Olivier a fêté son anniv hier (mais il faut encore attendre les 49 ans pour être un "Sage") et Serge nous a fait une mousse au citron vert et au lait concentré, il a eu un chapeau dogon et un fascicule sur ce que doit savoir la paysanne africaine...(on sait jamais, ça peut servir). Nous n'avons pas joué car nous n'avons pas tout à fait compris les modalités de l'organisation du festival mais on en a bien profité. C'est réparé, à la prochaine !
Bises, mû
après une bonne ballade dans les rues de Ségou, je peux enfin vous saluer. Nous avons "duré" un peu plus que prévu dans cette superbe et tranquille et (relativement) fraîche ville où nous avons choisi de passer à l'occasion du festival sur le Niger(et ça nous détourne pas tellement pour Ouaga): on a vu des super spectacles de marionnettes, on a traversé le Niger en pirogue, et fait des chouettes ballades en vélo. On devait partir cet aprèm mais le pot d'échappement du camion bleu s'est décroché! Alors on a regagné l'ombre de notre flamboyant qui nous accueille depuis qq jours. Olivier a fêté son anniv hier (mais il faut encore attendre les 49 ans pour être un "Sage") et Serge nous a fait une mousse au citron vert et au lait concentré, il a eu un chapeau dogon et un fascicule sur ce que doit savoir la paysanne africaine...(on sait jamais, ça peut servir). Nous n'avons pas joué car nous n'avons pas tout à fait compris les modalités de l'organisation du festival mais on en a bien profité. C'est réparé, à la prochaine !
Bises, mû
30 janvier 2007
28 janvier 2007
1 semaine après mon dernier message:
1500 kms de parcourus entre Nouakchott et Bamako, pas mal de bivouacs dans le désert, tartines grillées au bois de tourja (gros euphorbe) et crottes de dromadaires- c'est Basile le spécialiste- des rencontres avec des gardiens de troupeaux à cheval ou à chameau, ça en jette! Escale de 2 jours à Kiffa, à mli-parcours, gros bourg mauritanien un peu désolé; nous avons joué à la Maison des Jeunes et avons été hébergés à la maison des Jeunes Volontaires du Progrès (sic). Rosalie y a découvert les boissons au bissap, au pain de singe et au gingembre. Puis on a continué au milieu des troupeaux de buffles, chèvres, moutons, dromadaires, la chaleur s'est accentuée et nous avons gagné le Mali après d'innombrables haltes douanières et gendarmesques. Les baobabs, jubjubiers, et plein d'oiseaux inconnus, les cases en banco, les boules de soumbala pour faire la sauce (et qui puent la vieille vieille chaussette) sur les marchés au milieu de la route, les enfants "donne moi cadeau", l'eau qu'on filtre, la piste rouge qu'on appelle "tôle ondulée" pour l'effet qu'elle produit à ceux qui roulent dessus. Basile a appris à changer une roue, Rosalie est toujours aussi prudente, a une superbe mine et a trouvé l'aliment idéal pour ses deux dents: la Vache qui rit!! avec pain de brousse ( délicieux) choux, oignon et semoule , menu quotidien...
Aujourd'hui c'est dimanche à Bamako où on est arrivés hier soir, éreintés, en pleine heure de pointe: expérience inoubliable quand on conduit à travers le brouillard urbain: brume du Niger, fumées de pots d'échappement, poussière accumulée de la journée, heureusement on connait un peu la ville et on s'est dirigés tout droit (en passant devant le Centre Culturel Français où Salif Keita jouait à 200 ff la place au profit des Albinos du Mali) vers l'hôtel Seguere, chambres avec moustiquaires et piscine dans jardin, c'est le luxe au bord du grand Niger, on grève notre budget jusque là consacré presque entièrement au Gazoil mais quel pied!! Ce soir Poulet aux mangues...
Prochains jours: Bamako et détour vers Ségou pour rejoindre le Burkina.
Big bisous
1500 kms de parcourus entre Nouakchott et Bamako, pas mal de bivouacs dans le désert, tartines grillées au bois de tourja (gros euphorbe) et crottes de dromadaires- c'est Basile le spécialiste- des rencontres avec des gardiens de troupeaux à cheval ou à chameau, ça en jette! Escale de 2 jours à Kiffa, à mli-parcours, gros bourg mauritanien un peu désolé; nous avons joué à la Maison des Jeunes et avons été hébergés à la maison des Jeunes Volontaires du Progrès (sic). Rosalie y a découvert les boissons au bissap, au pain de singe et au gingembre. Puis on a continué au milieu des troupeaux de buffles, chèvres, moutons, dromadaires, la chaleur s'est accentuée et nous avons gagné le Mali après d'innombrables haltes douanières et gendarmesques. Les baobabs, jubjubiers, et plein d'oiseaux inconnus, les cases en banco, les boules de soumbala pour faire la sauce (et qui puent la vieille vieille chaussette) sur les marchés au milieu de la route, les enfants "donne moi cadeau", l'eau qu'on filtre, la piste rouge qu'on appelle "tôle ondulée" pour l'effet qu'elle produit à ceux qui roulent dessus. Basile a appris à changer une roue, Rosalie est toujours aussi prudente, a une superbe mine et a trouvé l'aliment idéal pour ses deux dents: la Vache qui rit!! avec pain de brousse ( délicieux) choux, oignon et semoule , menu quotidien...
Aujourd'hui c'est dimanche à Bamako où on est arrivés hier soir, éreintés, en pleine heure de pointe: expérience inoubliable quand on conduit à travers le brouillard urbain: brume du Niger, fumées de pots d'échappement, poussière accumulée de la journée, heureusement on connait un peu la ville et on s'est dirigés tout droit (en passant devant le Centre Culturel Français où Salif Keita jouait à 200 ff la place au profit des Albinos du Mali) vers l'hôtel Seguere, chambres avec moustiquaires et piscine dans jardin, c'est le luxe au bord du grand Niger, on grève notre budget jusque là consacré presque entièrement au Gazoil mais quel pied!! Ce soir Poulet aux mangues...
Prochains jours: Bamako et détour vers Ségou pour rejoindre le Burkina.
Big bisous
Salut à tous et d'abord merci à Isa, Ghislaine,Virginie , Dédé, Mumu et la famille Mousse Aniorte pour vos commentaires! Bon c'est décidé la prochaine fois on prend l'autobus et on emmène tout le monde s'ensabler avec nous (c'est plus fort que nous, on aime bien s'éloigner du goudron!!), pas de jaloux!!
Merci pour les nouvelles du Tarn et de l'Ile de France, je dirai pas à Basile qu'il a neigé, il risque d'avoir des regrets (le pauvre, il a passé une bonne partie de l'aprèm dans une piscine à Bamako, c'est dur pour la veille de ses 7 ans...)Allez gros bisous du Cybercafé Jupiter (effluves de 5 sur 5 contre les moustiques et de bonne sueur de fin de journée à 40°).Mu and Co
Merci pour les nouvelles du Tarn et de l'Ile de France, je dirai pas à Basile qu'il a neigé, il risque d'avoir des regrets (le pauvre, il a passé une bonne partie de l'aprèm dans une piscine à Bamako, c'est dur pour la veille de ses 7 ans...)Allez gros bisous du Cybercafé Jupiter (effluves de 5 sur 5 contre les moustiques et de bonne sueur de fin de journée à 40°).Mu and Co
19 janvier 2007
entre Nouadhibou et Nouakchott, bivouac désert (et ensablement)
Auberge Ménata à Nouakchott, tortue Kéops et son dompteur
13 janvierPublic du spectacle à Nouadhibou
Rosalie dans Khaima mauritanienne
spectacle 'de rue' à NouadhibouNouakchott:
dernier jour avant départ pour la route de l'Espoir vers le Mali, nous avons joué deux fois le spectacle, reçu en retour des Ouguiyas (monnaie mauritannienne), de quoi s'acheter une grande Khaima;des bracelets en perles, une peluche pour Rosalie, et des sourires...
Bref on est super contents, en forme (j'ai opté pour le kiné libanais après avoir raté le masseur chinois et pris les antiinflammatoires du pharmacien maure), il fait chaud mais pas trop, on loge dans une auberge -on dort (entre les appels à la prière et les appels au biberon, quand il n'y apas la musique d'un mariage trop près) dans une grande tente comme sur la photo-il ya plein de routards de toutes nationalités avec des parcours marrants et avec qui Basile copine. Rosalie a aussi pris le virus de la grimpette sur n'importe quelle marche ou monticule, mais toujours à 4 pattes, elle est super mignonne en toute situation (si on pris le soin d'emporter un petit casse'croute bien sur, ça creuse les voyages!!)?
La ville est toujours aussi animée et bordélique, les jeunes marrants, les femmes imposantes et superbes, les mecs aussi machos...
Nous reprenons les camionnettes demain, on nous attend pour un spectacle à Kiffa, 600 km d"ici, pour une Maison des Jeunes, notre rythme est décidément lent mais permet des bonnes rencontres. On pense à tout le monde en France et on vous envoie une pensée ensoleillée et ensablée du désert.
13 janvier 2007
Bonjour,
4ème jour à Nouadhibou
Nous ( enfin Olivier et un mécano d'ici) avons remplacé un cardan (Olivier en a réparé un autre en le.. cousant.. quel homme!) , et sommes programmés cet après-midi pour faire un spectacle àl'Alliance franco-mauritannienne. Nous nous sommes familiarisés avec la ville, on commence à connaitre les gens du quartier autour du camping, ballades en vélo et à pied aux heures creuses dans lemarché, au port... (ville animée, carrefour commercial, pêche, beaucoup de sénégalais, chinois- d'ailleurs on a mangé au resto chinois et bu une BIERE!ça faisait longtemps) . Basile est toujours très à l'aise, Rosalie fait son immunité (?) et s'acquoquine de jour en jour. Les jeunes filles en melhafat de toutes les couleurs avec téléphone portable à la main, les mecs dans leur tenue bleue ou blanche, malheureusement, délicat de prendre des photos. Il faut imaginer...
Merci pour ceusses qui nous laissent des messages sur ce blog (il faut aller sur "comments " je crois).
Bisous, A +
4ème jour à Nouadhibou
Nous ( enfin Olivier et un mécano d'ici) avons remplacé un cardan (Olivier en a réparé un autre en le.. cousant.. quel homme!) , et sommes programmés cet après-midi pour faire un spectacle àl'Alliance franco-mauritannienne. Nous nous sommes familiarisés avec la ville, on commence à connaitre les gens du quartier autour du camping, ballades en vélo et à pied aux heures creuses dans lemarché, au port... (ville animée, carrefour commercial, pêche, beaucoup de sénégalais, chinois- d'ailleurs on a mangé au resto chinois et bu une BIERE!ça faisait longtemps) . Basile est toujours très à l'aise, Rosalie fait son immunité (?) et s'acquoquine de jour en jour. Les jeunes filles en melhafat de toutes les couleurs avec téléphone portable à la main, les mecs dans leur tenue bleue ou blanche, malheureusement, délicat de prendre des photos. Il faut imaginer...
Merci pour ceusses qui nous laissent des messages sur ce blog (il faut aller sur "comments " je crois).
Bisous, A +
10 janvier 2007
Bonjour,
Et voilà, nous avons passé la frontière, quelques heures aux postes de douane, gendarmerie, etc.. sous un soleil chaud chaud, et maintenant, une journée de repos à Nouadhibou, cette fois c'est la ville (toujours pas de bistro décidément...) avec du monde partout, des chèvres, ânes, détritus et bagnoles déglinguées roulantes ou pas sur les trottoirs; par la dessus des bonnes odeurs de pipi et de poiscailles séchées (c'est un port aussi); rien n'a trop changé depuis la dernière fois: nous avons retrouvé notre guide véreux , on a bien rigolé ensemble, et sinon le camping est toujours aussi vétuste... bref c'est pas trop les vacances à Tahiti (dixit Serge) mais c'est carrément l'Afrique. Les enfants sont toujours en forme, Olivier est enrhumé et moi j'ai mal partout (les vibrations du camion?). Ca c'est pour les petits problèmes sinon ça va , dans deux jours nous serons à Nouakchott. On cherche des tongs.
Grosses bises à tout le monde.
Muriel pour l'équipée
06 janvier 2007
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