28 février 2007




* *spectacle improvisé de Gilles et Basile à Barma
* Jumelage avec l'école
* Serge et le dolo, une grande histoire d'amour...
* Stage de cirque sous le koumquaira, notre campement à Barma

27 février 2007

Bonjour à tous,
Nous sommes à Ouaga depuis hier après une semaine aux villages, d'abord à Barma à 25 km de Ouagadougou) , où nous avons officiellement (avec le chef du village, le directeur de l'école et les parents d'élèves) amorcé un jumelage avec l'école de Crins: nous avons donné les dessins des enfants et les livres donnés par Crins plus des fournitures que nous avions achetées à Ouaga, plus une mappemonde où sont situées Graulhet et Barma, c'était très chouette et nous faisons le spectacle samedi prochain. Puis nous sommes retournés à Pitmoaga car c'était la fête, nous avons également assisté à des funérailles traditionnelles avec masques, c'était très impressionnant! Nous avons bien dansé (surtout Gilles) avec les garçons et les filles, notamment les soeurs de notre ami Issa qui nous ont galvanisé la nuit.
Nous dormons sous la Khaima, plantée dans la cour d'un hôtel, c'est très familial (!), au village, nous dormions à 6 dans (et au dessus) le camion bleu...
Le moral est au beau fixe, nous commençons quand même à nous préoccupper du retour qui sera probablement aérien et fin mars...
Gros bisous, les Garin-Rouff-Mira

15 février 2007






Au villade de Pitmoaga, dans la concession de la famille de notre ami Issa, Mu et Rosalie apprennent à moudre le petit mil, Basile à jouer au baby foot et Olivier, détendu, à être un africain tout court...
Ouh la la on est sur la mauvaise pente!!!
A Ouaga, c'est là! Niebeogo!
Contents et fiers d'être arrivés! Nous nous requinquons qq jours en ville et grande lessive (ah la lessive à la main, c'est pas rien!). Nous allons bien, Rosalie a eu une petite diarrhée (c'est privé mais c'est pour les grands parents, ça les intéresse, si, si!) surtout due à une poussée phénoménale de 47 dents -erreur de frappe, c'est 4 dents en fait- et aussi un petit peu à cause de l'eau du puits de bienvenue de Kokologho... Mais nous contrôlons toujours la situation, la mécanique est bonne, le soleil est là, agréablement adouci par une petite brise de l'harmattan. Nous avons eu qq moments de pression: les gamins, les requêtes incessantes en tout et n'importe quoi mais maintenant nous sommes plus détendus, parce que nous sommes passés chez notre ami, que nous logeons dans un quartier agréable à Ouaga, que la pauvreté y est mons criante qu'à la campagne et que nous nous apprêtons à aller au village de Barma pour instaurer une sorte de jumelage avec l'école de Basile. Nous apportons un cartons de livres, des dessins et des photos de Graulhet, nous allons aussi proposer un spectacle; nous espérons ramener des dessins, des contes, des lettres et des photos des enfants de l'école de Barma.
Loin des yeux mais pas du coeur (dirait Basile à sa Louise, et à Airelle qu'on appelle de nous voeux ), Bisous à tous
A bientôt, Wanatass (Au Revoir)

09 février 2007

Les photos que vous ne verrez décidément pas:
Ségou, les construction en banco et enduits terre et karité,
Village de pêcheurs Bozos en face de Ségou où ils tressent le secco (nattes en paille) et font de l'encens,
Baignade au milieu du Niger parmi les pirogues.
In'tilé! de Bobo Dioulasso
Merci à tous pour les commentaire de Paris, capitale de la Biométrie (c'est un mot qu'il va falloir intégrer à notre vocabulaire apparemment et pas pour notre bonheur...), de Nouakchott, capitale du camping dans les dunes oranges (et grand merci pour les photos à Marie), de Graulhet, capitale des gens sympas qui y habitent et des enfants de l'école de cirque (bravo Ewen et Ninon!) et bien sûr de Bessancourt, capitale des Rouff et affiliés.

Bon, après avoir appris qq mots de bambara, nous avons (un peu difficilement) assimilé du Dioulla pour apprendre hier que, à 10 kms d'ici ,au village animiste de Koumi que leur dialecte bobo diffère au point de ne pouvoir comprendre le dialecte bobo de Bobo Dioulasso!!Sans parler evidemment de qq ethnies minoritaires éparpillées dans le région...
Non, finalement nous allons nous concentrer sur le moré, parlé dans la région de Ouaga que nous pensons rejoindre d'ici qq jours. Hier, nous avons profité d'une ballade dans une forêt classée (les premiers grands arbres rencontrés depuis 1 mois) pour récolter du kapok échappé des fruits des grands fromagers ainsi que des boules à kiss-kiss (ou kass-kass, les musiciens connaissent), goûter aux graines de palme. Rosalie engraisse en engouffrant des cajous et cacacuettes (prémachées).
Nous nous déplaçons pas mal en vélo, comme la plupart des gens au burkina et buvons beaucoup de SOB-BRA (les amateurs de dolo industiel connaissent), faut dire que les bouteilles sont fraîches et abondantes , surtout après la traversée du désert que nous avons réalisée.
Bon mon temps est écoulé et je dois retraverser la ville avec mon petit vélo pour rejoindre les autres au campement "Casa Africa", (si, si j'invente pas) et rassembler linge, vaisselle et enfants pour un départ imminent.
Gros bisous, Muriel

05 février 2007

Pour les photos, ça pas marche, dommage...
Bonjour,
après une bonne ballade dans les rues de Ségou, je peux enfin vous saluer. Nous avons "duré" un peu plus que prévu dans cette superbe et tranquille et (relativement) fraîche ville où nous avons choisi de passer à l'occasion du festival sur le Niger(et ça nous détourne pas tellement pour Ouaga): on a vu des super spectacles de marionnettes, on a traversé le Niger en pirogue, et fait des chouettes ballades en vélo. On devait partir cet aprèm mais le pot d'échappement du camion bleu s'est décroché! Alors on a regagné l'ombre de notre flamboyant qui nous accueille depuis qq jours. Olivier a fêté son anniv hier (mais il faut encore attendre les 49 ans pour être un "Sage") et Serge nous a fait une mousse au citron vert et au lait concentré, il a eu un chapeau dogon et un fascicule sur ce que doit savoir la paysanne africaine...(on sait jamais, ça peut servir). Nous n'avons pas joué car nous n'avons pas tout à fait compris les modalités de l'organisation du festival mais on en a bien profité. C'est réparé, à la prochaine !
Bises, mû