In'tilé! de Bobo Dioulasso
Merci à tous pour les commentaire de Paris, capitale de la Biométrie (c'est un mot qu'il va falloir intégrer à notre vocabulaire apparemment et pas pour notre bonheur...), de Nouakchott, capitale du camping dans les dunes oranges (et grand merci pour les photos à Marie), de Graulhet, capitale des gens sympas qui y habitent et des enfants de l'école de cirque (bravo Ewen et Ninon!) et bien sûr de Bessancourt, capitale des Rouff et affiliés.
Bon, après avoir appris qq mots de bambara, nous avons (un peu difficilement) assimilé du Dioulla pour apprendre hier que, à 10 kms d'ici ,au village animiste de Koumi que leur dialecte bobo diffère au point de ne pouvoir comprendre le dialecte bobo de Bobo Dioulasso!!Sans parler evidemment de qq ethnies minoritaires éparpillées dans le région...
Non, finalement nous allons nous concentrer sur le moré, parlé dans la région de Ouaga que nous pensons rejoindre d'ici qq jours. Hier, nous avons profité d'une ballade dans une forêt classée (les premiers grands arbres rencontrés depuis 1 mois) pour récolter du kapok échappé des fruits des grands fromagers ainsi que des boules à kiss-kiss (ou kass-kass, les musiciens connaissent), goûter aux graines de palme. Rosalie engraisse en engouffrant des cajous et cacacuettes (prémachées).
Nous nous déplaçons pas mal en vélo, comme la plupart des gens au burkina et buvons beaucoup de SOB-BRA (les amateurs de dolo industiel connaissent), faut dire que les bouteilles sont fraîches et abondantes , surtout après la traversée du désert que nous avons réalisée.
Bon mon temps est écoulé et je dois retraverser la ville avec mon petit vélo pour rejoindre les autres au campement "Casa Africa", (si, si j'invente pas) et rassembler linge, vaisselle et enfants pour un départ imminent.
Gros bisous, Muriel